Quel est votre risque de cancer de l’ovaire avant vos 40 ans ?

Le cancer de l’ovaire est rare chez les femmes de moins de 40 ans. Selon les dernières données du National Cancer Institute (NCI), le pourcentage de nouveaux cas était de 4 % chez les personnes âgées de 20 à 34 ans. Le pourcentage de décès liés au cancer de l’ovaire dans le même groupe d’âge était inférieur à 1 %.

Vous courez un risque accru de développer un cancer de l’ovaire si vous :

  • ont reçu un diagnostic de cancer du sein avant l’âge de 40 ans
  • avoir au moins deux proches parents atteints d’un cancer du sein avant l’âge de 50 ans
  • ont des membres de leur famille atteints d’un cancer de l’ovaire diagnostiqué à n’importe quel âge

Quel est votre risque pendant la cinquantaine et la soixantaine ?

Comme pour les autres cancers, le risque de développer un cancer de l’ovaire augmente avec l’âge. Près de 25 % des nouveaux cas déclarés entre 2011 et 2015 étaient âgés de 55 à 64 ans.

La recherche montre également que l’âge médian du diagnostic est de 63 ans. La plupart des cancers de l’ovaire se développent après la ménopause.

Quel est votre risque pendant vos 70 ans et plus ?

Parmi les nouveaux cas de cancer de l’ovaire diagnostiqués, 22 % sont des femmes âgées de 65 à 74 ans. Les chercheurs signalent que les taux de survie ont empiré chez les femmes plus âgées. Le pourcentage de décès par cancer de l’ovaire est le plus élevé chez les femmes de 65 à 74 ans.

Selon un article publié dans l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) Educational Book de 2015, une théorie veut que les femmes âgées soient moins portées à consulter un spécialiste (gynécologue-oncologue), ce qui entraîne des efforts chirurgicaux moins agressifs.

Vos antécédents en matière de reproduction

Vos antécédents reproductifs peuvent jouer un rôle dans vos chances de développer un cancer de l’ovaire, surtout si vous êtes une femme :

  • a commencé à avoir ses règles avant l’âge de 12 ans
  • vous avez donné naissance à votre premier enfant après l’âge de 30 ans
  • ménopause vécue après l’âge de 50 ans

Parmi les autres facteurs de risque connus associés à la reproduction, mentionnons l’infertilité et le fait de ne jamais avoir pris de contraceptifs oraux.

Autres facteurs de risque

L’âge et les antécédents de reproduction ne sont pas les seuls facteurs de risque de cancer de l’ovaire. D’autres facteurs de risque incluent :

  • Génétique. Certaines mutations génétiques, telles que BRCA1 et BRCA2, augmentent considérablement votre risque de cancer de l’ovaire et de cancer du sein. Vous pouvez hériter de ces mutations de votre mère ou de votre père. Vous avez également un risque plus élevé pour ces mutations si vous êtes d’origine juive ashkénaze ou d’Europe de l’Est.
  • Antécédents familiaux. Vous êtes plus susceptible de développer un cancer de l’ovaire si vous avez une mère biologique, une sœur ou une fille qui a eu un cancer de l’ovaire.
  • Cancer du sein. Si vous avez déjà reçu un diagnostic de cancer du sein, vous êtes plus à risque de développer un cancer de l’ovaire.
  • L’infertilité. Le fait d’être infertile ou d’utiliser des médicaments pour la fertilité peut augmenter votre risque.
  • L’hormonothérapie substitutive. L’hormonothérapie substitutive après la ménopause augmente le risque. C’est particulièrement vrai si vous prenez de l’œstrogène seul pendant cinq ans ou plus.
  • Obésité. Un indice de masse corporelle (IMC) de 30 ou plus augmente le risque de développer un cancer de l’ovaire.

N’oubliez pas que le fait d’avoir ces facteurs de risque de cancer de l’ovaire ne signifie pas que vous allez le développer. D’autre part, certaines femmes sans facteurs de risque développeront ce cancer.

Parlez à votre médecin pour en savoir plus sur vos facteurs de risque et pour savoir s’il existe des recommandations spéciales en fonction de votre risque.

Réduire votre risque de cancer de l’ovaire

Certains choix de mode de vie et certaines interventions médicales peuvent réduire vos risques de développer un cancer de l’ovaire. Par exemple :

  • L’allaitement peut réduire votre risque de développer cette maladie.
  • La prise de contraceptifs oraux ou de pilules contraceptives peut également aider. Selon l’American Cancer Society, le fait de prendre la pilule pendant seulement trois à six mois peut réduire vos risques de contracter ce type de cancer. Cet avantage dure des années après que vous ayez cessé de prendre la pilule.
  • Le fait d’avoir les trompes de Fallope attachées peut également réduire de deux tiers vos risques de développer un cancer de l’ovaire. Cette procédure est connue sous le nom de ligature des trompes.
  • L’ablation de l’utérus peut réduire le risque d’environ un tiers. Cette procédure s’appelle une hystérectomie.
  • Si vous avez des mutations du gène BRCA, l’ablation de vos ovaires peut réduire votre risque de cancer de l’ovaire de 80 à 90 %. Cette procédure est connue sous le nom d’ovariectomie. Il peut également réduire vos risques de développer un cancer du sein.

Votre médecin peut vous aider à évaluer les avantages et les risques potentiels des interventions chirurgicales telles que la ligature des trompes, l’hystérectomie et l’ovariectomie.

Une alimentation équilibrée peut également être bénéfique, bien que ses effets sur le risque de cancer de l’ovaire ne soient pas encore connus. Entre autres avantages, une alimentation nutritive améliore votre bien-être général et peut vous aider à réduire votre risque de développer plusieurs autres types de cancer. Mangez une grande variété de fruits, de légumes et de grains entiers. Limitez votre consommation de viande rouge, de viande transformée et d’autres aliments transformés.

Il n’y a pas de moyen sûr de prévenir le cancer de l’ovaire. Dans l’ensemble, le risque de développer cette maladie est faible. Parlez à votre médecin si vous avez des inquiétudes ou si vous avez des antécédents familiaux de cancer de l’ovaire.