Lorsque votre médecin prend votre tension artérielle, il enregistre deux mesures : la tension systolique (le chiffre « haut ») et la tension diastolique (le chiffre « bas »). Votre tension artérielle systolique est la pression maximale que votre cœur applique lorsqu’il bat. Votre tension artérielle diastolique est une mesure de la pression dans vos artères entre les battements du cœur.

La tension artérielle systolique est la différence entre votre tension artérielle systolique et votre tension artérielle diastolique. Par exemple, si votre tension artérielle systolique est mesurée à 110 mm Hg et votre tension artérielle diastolique à 80 mm Hg, alors votre tension artérielle systolique sera de 30 mm Hg.

Quelles sont les plages normales de pression du pouls ? Que signifie une mesure de pression pulsée haute ou basse ? Poursuivez votre lecture pour en savoir plus.

Qu’est-ce qu’une mesure normale ?

La plage normale de pression d’impulsion est comprise entre 40 et 60 mm Hg.

La tension artérielle a tendance à augmenter après l’âge de 50 ans. Ceci est dû au raidissement des artères et des vaisseaux sanguins avec l’âge.

Qu’est-ce qui est considéré comme faible ?

Votre pression pulsatoire est considérée comme basse lorsqu’elle est inférieure à 40 mm Hg. La pression d’impulsion basse peut également être appelée pression d’impulsion « étroite ».

Une pression pulsatoire basse peut indiquer une diminution du débit cardiaque. On l’observe souvent chez les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque.

Qu’est-ce qui est considéré comme élevé ?

Votre pression pulsatoire est considérée comme élevée lorsqu’elle est supérieure à 60 mm Hg.

Une pression d’impulsion élevée est également appelée pression d’impulsion « large ». Avec l’âge, il est courant que la mesure de la tension artérielle s’élargisse. Cela peut être dû à l’hypertension artérielle ou à l’athérosclérose, des dépôts graisseux qui s’accumulent sur vos artères. De plus, l’anémie ferriprive et l’hyperthyroïdie peuvent entraîner une augmentation de la tension artérielle.

Une pression artérielle élevée est souvent associée à un risque accru de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral, en particulier chez les hommes.

Que dit la recherche ?

Basse pression pulsée

Un étude a constaté qu’une basse pression pulsatoire était un prédicteur indépendant de la mort cardiovasculaire chez les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque légère à avancée. La même étude a également révélé qu’une faible pression pulsatoire était associée à une aggravation des résultats cliniques.

Une deuxième étude menée auprès de personnes atteintes d’insuffisance cardiaque chronique a révélé qu’une pression artérielle basse était associée à une augmentation de la mortalité. La faible pression pulsatoire était également corrélée à une augmentation significative du peptide natriurétique cérébral (BNP), une protéine associée à l’insuffisance cardiaque lorsqu’on l’observe à des concentrations élevées.

Pression d’impulsion élevée

Un analyse de trois essais portant sur des personnes âgées souffrant d’hypertension artérielle (hypertension) ont révélé qu’une tension artérielle élevée permettait de prédire les complications cardiovasculaires et la mortalité. On a constaté qu’une augmentation de 10 mm Hg de la pression du pouls augmentait le risque d’événement cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral ou de mortalité globale de 10 mm Hg en 10-20 pour cent.

Une autre étude a révélé qu’une augmentation de la tension artérielle était associée à une augmentation de la mortalité chez les personnes atteintes d’insuffisance rénale grave.

Toutefois, un étude rétrospective des personnes admises à l’hôpital pour septicémie ont constaté que la pression du pouls supérieure à 70 mm Hg était en fait associée à une diminution de la mortalité.

En quoi diffère-t-elle de la tension artérielle ?

Bien que la valeur calculée de la tension artérielle pulsée puisse dans certains cas être prédictive de l’issue de la maladie ou de la mortalité globale, il est important de ne pas négliger les mesures de la tension artérielle systolique et diastolique. L’hypertension artérielle est toujours un facteur prédictif d’événements cardiovasculaires indésirables.

Prenons l’exemple de deux personnes dont la mesure de la pression pulsatoire est de 60 mm Hg. Une personne a une tension artérielle de 120/60 mmHg, tandis que la deuxième personne a une tension artérielle de 180/120 mm Hg. Bien qu’elle ait la même mesure de la pression pulsatoire, la deuxième personne est plus à risque d’avoir un effet indésirable.

Comment traite-t-on la maladie ?

Le traitement de l’hypertension, le cas échéant, peut souvent entraîner une réduction de la tension artérielle. Il est important de noter que différents médicaments peuvent affecter la tension artérielle et la tension artérielle de différentes façons.

Il a été démontré que les nitrates réduisent à la fois la tension artérielle systolique et la tension artérielle pulsée tout en maintenant les niveaux de tension diastolique.

De plus, une étude a révélé qu’une supplémentation alimentaire en acide folique réduisait la tension artérielle systolique chez les hommes dont la tension artérielle systolique était normale ou légèrement élevée. Cette étude a été menée chez des hommes plus jeunes en bonne santé (20 à 40 ans) et non chez des participants plus âgés dont la tension artérielle augmentait en raison de l’âge ou de l’hypertension.

La tension artérielle diastolique est calculée en soustrayant la mesure de la tension artérielle diastolique de la mesure de la tension artérielle systolique.

Elle a tendance à augmenter avec l’âge, et elle peut être prédictive d’événements cardiovasculaires comme une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Il est important de maintenir votre tension artérielle et votre tension artérielle dans les limites indiquées par votre médecin.

Le traitement de l’hypertension artérielle peut souvent mener à une réduction de la tension artérielle. Si la valeur de votre tension artérielle vous préoccupe, parlez à votre médecin des mesures que vous pouvez prendre pour la réduire.