Agrégation plaquettaire
contrôle

Un test d’agrégation plaquettaire permet de vérifier dans quelle mesure vos plaquettes s’agglomèrent pour former des caillots sanguins. Les plaquettes sont un type de cellules sanguines. Ils aident à former des caillots sanguins en se collant les uns aux autres. Un caillot est ce qui arrête le saignement quand vous avez une blessure. Sans plaquettes, vous pourriez saigner à mort.

Un test d’agrégation plaquettaire nécessite un échantillon de sang. L’échantillon est d’abord examiné pour voir comment les plaquettes sont réparties dans le plasma, la partie liquide du sang. Un produit chimique est ensuite ajouté à votre échantillon de sang pour mesurer la vitesse de coagulation de vos plaquettes.

Ce test peut aussi s’appeler un test d’agrégométrie plaquettaire ou un test d’agrégation plaquettaire.

Pourquoi
le test est-il effectué ?

Votre médecin peut ordonner cet examen si vous présentez des symptômes de trouble de saignement, une fonction plaquettaire anormale ou une faible numération plaquettaire. Les symptômes peuvent inclure :

  • saignement excessif
  • ecchymoses excessives
  • saignement du nez ou des gencives
  • saignements menstruels excessifs
  • présence de sang dans l’urine ou les selles

Votre médecin peut également demander ce test si vous avez des antécédents familiaux de problèmes hémorragiques.

Les résultats de ce test peuvent aider votre médecin à déterminer la cause des problèmes de saignement. Il peut aussi aider à diagnostiquer :

  • une maladie auto-immune (comme le lupus érythémateux disséminé)
  • troubles génétiques (y compris le syndrome de Bernard-Soulier, la maladie de von Willebrand, la thrombasthénie de Glanzmann ou la maladie de la réserve de plaquettes)
  • les effets secondaires des médicaments (qui affectent la fonction plaquettaire)
  • troubles myéloprolifératifs (comme certains types de leucémie)
  • urémie (affection causée par une maladie rénale importante)

Comment
pour se préparer au test

Sauf indication contraire, vous pouvez manger et boire avant ce test. Vous pouvez le planifier à n’importe quel moment de la journée, sauf indication contraire de votre médecin. Vous ne devriez pas faire d’exercice 20 minutes avant le test.

Un certain nombre de médicaments peuvent affecter les résultats de ce test. Informez votre médecin de tout ce que vous prenez, y compris les médicaments en vente libre et sur ordonnance. Votre médecin vous dira si vous devez cesser de prendre un médicament ou modifier la posologie avant votre test.

Les médicaments qui peuvent interférer avec un test d’agrégation plaquettaire incluent :

  • les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris l’aspirine (ou les médicaments combinés contenant de l’aspirine)
  • antihistaminiques
  • les antibiotiques (y compris les pénicillines, certaines céphalosporines et la nitrofurantoïne)
  • antidépresseurs tricycliques
  • les antiplaquettaires thiénopyridine (y compris prasugrel, clopidogrel, dipyridamole et ticlopidine)
  • théophylline (médicament utilisé pour détendre les muscles des voies respiratoires)

Qu’est-ce que
se produit pendant le test

Un test d’agrégation plaquettaire nécessite un échantillon de sang. L’échantillon peut être prélevé au cabinet d’un médecin ou dans un laboratoire médical.

Pour commencer, le fournisseur de soins de santé mettra des gants et nettoiera la zone autour de votre veine. Le sang est habituellement prélevé d’une veine à l’avant du bras, près du pli du coude ou du dos de la main.

Ensuite, le fournisseur de soins de santé attachera une bande élastique autour de votre bras. Cela aide la mare de sang dans votre veine. Il facilite la prise de sang du technicien.

Le professionnel de la santé insérera une aiguille stérile dans votre veine et prélèvera du sang. Vous pourriez ressentir une douleur légère à modérée pendant l’insertion de l’aiguille ou la prise de sang. Cela peut ressembler à une sensation de piqûre ou de brûlure. Relaxer votre bras peut aider à réduire la douleur.

Lorsque le professionnel de la santé aura terminé, il enlèvera l’aiguille et appliquera une pression sur la ponction pour arrêter le saignement. Vous devez maintenir une pression sur la zone pour éviter les ecchymoses.

Votre échantillon de sang sera envoyé à un laboratoire pour analyse.

Qu’est-ce que
sont les risques ?

Les tests sanguins sont considérés comme des procédures à très faible risque. Toutefois, un test d’agrégation plaquettaire est habituellement effectué chez les personnes ayant des problèmes de saignement. Le risque de saignement excessif est légèrement plus élevé.

Si vous savez que vous avez un problème de saignement, dites-le au professionnel de la santé pour qu’il soit prêt. Vous devez également informer le professionnel de la santé si vous avez déjà eu des étourdissements, des évanouissements ou des nausées lors d’une prise de sang antérieure.

Les risques possibles d’une prise de sang comprennent :

  • plaies multiples par ponction (dues à la difficulté à trouver une veine)
  • sensation de vertige ou d’évanouissement
  • saignement excessif
  • hématome (prélèvement de sang sous la peau)
  • infection au site du piqûre d’aiguille

Parler
avec votre médecin

Appelez votre médecin pour fixer un rendez-vous si vous présentez des saignements excessifs, des ecchymoses ou d’autres signes d’un trouble de la coagulation. Votre médecin peut évaluer vos symptômes et déterminer si un traitement est nécessaire.

Si votre médecin décide que vous avez besoin d’un test d’agrégation plaquettaire, assurez-vous de lui dire quels médicaments vous prenez actuellement. Cela peut prévenir les interactions indésirables et éliminer la possibilité d’un saignement excessif.